Parce qu´au Cambodge, la violence domestique et la contraception sont des sujets tabou, Clémence Schantz, une sage-femme diplômée de psychologie et rédigeant un mémoire d´anthropologie, est venue animer des groupes de parole avec les parents d´élève.
Surprise, toutes les femmes et la plupart des hommes invités ont répondu présents, révélant un besoin irrépressible de parler, de se confier, de mettre des mots sur les maux. Moins étonnant : les mères, très mal informées en matière de contraception, sont toutes demandeuses de prescription et de suivi médical. Celles, victimes de violences de la part de leur conjoint, aimeraient qu´on leur apporte de l´aide.
Ces groupes de parole ont été l´occasion de dresser un état des lieux des souffrances familiales qui peuvent altérer l´équilibre de nos petites, afin de mettre en place des programmes spécifiques dès l´année prochaine, dont nous vous reparlerons.