Toutes à l'école

Notre mission

Un campus pas comme les autres

Mère et enfant dans leur maison au Cambodge, illustrant la précarité des familles

Pourquoi le Cambodge ?

Avec 90 % de ses intellectuels exterminés lors du génocide par les Khmers rouges, 65 % de la population du Cambodge a aujourd’hui moins de 30 ans. La pauvreté est telle dans les zones rurales que certains parents n’ont pas d’autre issue que de faire travailler leurs enfants dès le plus jeune âge.

Les écoles publiques, en sureffectif, ne dispensent leurs cours qu’à mi-temps. Il est donc essentiel d’aider à bâtir un nouveau système scolaire générateur de métiers utiles au pays, et grâce auquel les filles pourront elles aussi devenir ingénieures, professeures…

100 % de réussite au baccalauréat

Situé à seulement une quinzaine de kilomètres de Phnom Penh, le campus Happy Chandara accueille aujourd’hui 1 300 petites et jeunes filles issues de la grande pauvreté et regroupe une maternelle, une école primaire, un collège, un lycée, deux internats, un centre médico-social et un centre d’agroécologie.

Son objectif : dispenser à ses élèves une instruction de haut niveau en khmer, anglais et français afin qu’elles deviennent des femmes libres et instruites, capables de transmettre le meilleur à la génération suivante et de jouer un rôle utile pour leur pays, dans un monde plus respectueux de l’environnement.

Chaque année, 100 nouvelles petites filles parmi les plus défavorisées sont inscrites en maternelle. Avec 100 % de réussite au baccalauréat chaque année, Toutes à l’école accompagne et héberge ensuite ses jeunes bachelières dans ses deux foyers d’étudiantes de Phnom Penh, près des universités.

Élèves de Toutes à l’école se rendant en classe sur le campus Happy Chandara au Cambodge

Petites filles cambodgiennes en activité scolaire sur le campus Happy Chandara

Une prise en charge globale

Le campus Happy Chandara apporte une réponse complète aux besoins de ses élèves et de leurs familles vivant dans une précarité extrême : éducation, alimentation équilibrée, suivi médical (médecine générale, vaccinations, soins dentaires et ophtalmologiques, soutien psychologique). L’association reconstruit également les maisons les plus vétustes de parents d’élèves afin que ces familles puissent accéder à des conditions de vie décentes.

Une ferme agroécologique et pédagogique

Le respect de l’environnement étant au cœur la pédagogie de Happy Chandara, le campus s’est doté dès 2016 d’une ferme agroécologique où sont produites 30 tonnes de fruits et légumes bios par an pour ses trois cantines, qui servent 2 000 repas chaque jour. Dès la maternelle, toutes les élèves sont sensibilisées aux enjeux du changement climatique à travers des ateliers pratiques de permaculture et des cours d’ouverture sur le monde. Ces cours permettent également de leur transmettre des valeurs fortes telles que l’altruisme, la tolérance, l’égalité…

Petite fille du campus Happy Chandara apprenant la permaculture dans la ferme agroécologique

Élèves de Happy Chandara dans un campus entièrement végétalisé au Cambodge

Un campus entièrement végétalisé

Particulièrement frappé par la crise climatique, le Cambodge subit des canicules de plus en plus extrêmes, et les écoles publiques sont parfois contraintes de fermer leurs portes. Depuis 2022, un programme de végétalisation sur tout le campus (plantes grimpantes sur les coursives, canopées sur les cours de récréation…) a permis de réduire la température dans les classes de 4 °C, où les cours peuvent s’y poursuivre sans interruption.

Quelques chiffres clés

  • 1 300 élèves scolarisées
  • 400 étudiantes post-bac
  • 100 nouvelles petites filles inscrites en maternelle à chaque rentrée

Élèves de Happy Chandara souriantes dans la cour de récréation au Cambodge

Voir aussi dans « Notre mission » :

Pourquoi les filles ?     Levons le doigt pour l'éducation des + fragiles