Toutes à l'école

Notre mission

Pourquoi le Cambodge ?


Plus de la moitié des enfants non scolarisés dans le monde sont des filles*. Face à ce constat, la journaliste Tina Kieffer a fondé en 2005 l'association Toutes à l'école. Sa mission : proposer une scolarisation de haut niveau aux petites filles les plus démunies, afin de les conduire à un métier qui leur apportera liberté et dignité.

La prise en charge des élèves est globale : éducation, alimentation et suivi médical (médecine générale, vaccinations, soins dentaires et ophtalmologiques). Un soutien est également apporté aux familles. Le rôle de Happy Chandara est donc déterminant pour l'avenir des petites filles de cette région pauvre, où les habitants vivent pour la plupart de l’agriculture, de la pêche et de la cueillette de jasmin.



L'école, située à 12 kilomètres de Phnom Penh la capitale du Cambodge, scolarise aujourd’hui plus de 1300 élèves. 100 nouvelles petites filles sont inscrites chaque année. Elles seront accompagnées tout au long de leur scolarité et de leur formation universitaire ou professionnelle, jusqu’à leur premier emploi.

Happy Chandara est aujourd’hui un véritable campus avec une école primaire, un collège, un lycée, un internat, un centre de formation professionnelle et un centre médico-social. En septembre 2018, un foyer a ouvert dans Phnom Penh afin d’accueillir les élèves qui poursuivent leurs études supérieures.
Une école de permaculture enseigne aux habitants alentour les pratiques d'une culture saine, dans une région où l'usage des pesticides est un fléau.




Le Cambodge, dont la moitié de la population a moins de 18 ans, a perdu 90% de ses intellectuels lors du génocide par les Khmers rouges.

La reconstruction du pays est une œuvre de longue haleine, qui mobilise toutes les énergies. La pauvreté est telle que certains parents n’ont souvent pas d’autre issue que de faire travailler leurs enfants dès le plus jeune âge. Beaucoup de familles vivent dans une très grande précarité, entraînant des carences alimentaires et des problèmes d’hygiène.

Les écoles publiques dispensent les cours à mi-temps dans des classes en sureffectif, et les filles doivent souvent arrêter l’école dès la fin du primaire pour aider leur famille.

Voir aussi dans « Notre mission » :

Pourquoi les filles ?     Levons le doigt pour l'éducation des + fragiles